Documenten in verband met Matadi (RDC)

In 1959 gingen ik met de scouts naar Vivi. We namen een groot binnenschip, geleend door de havendienst, en staken de stroom over naar Vivi. Dit was de eerste hoofdstad van Kongo. Henri M Stanley ontmoette daar de eerste blanken na een tocht van 2 jaar van oost naar west Afrika. In 1958 werd de site gerestaureerd

1958 : De inhuldiging van het huis van Stanley in Vivi

Dit is een persoonlijke foto van 1959

 

 

En 1959, je suis allé à Vivi avec les scouts. Nous avons pris une grande barge, prêtée par l'autorité portuaire, et avons traversé le ruisseau jusqu'à Vivi. Ce fut la première capitale du Congo. Henri M Stanley y rencontra les premiers Blancs après un voyage de 2 ans de l'Afrique de l'Est à l'Ouest. En 1958 le site fut restauré

Le texte paru dans le bulletin du Touring Club du Congo(TCB). Il est en Néerlandais mais je l’ai traduit pour vous : Pour les photos voire le texte originel en Néerlandais.

Le texte commence par l’histoire des 25 ans du  TCB et puis l’histoire de Vivi qui suit .

C’est le 26 septembre 1879 que Stanley, à bord d’un petit bateau, ‘Espérance’ il entama un voyage de reconnaissance jusqu’au point de navigation le plus loin possible sur le fleuve Kongo. Il passe l’endroit où Matadi sera construit, et au confluent du fleuve et rivière Mpozo il remarque sur la rive droite une sorte de plateau à 100 au-dessus du niveau d’eau. Immédiatement il décide d’y arranger sa base d’opération. Pendant ce voyage il est accompagné par 10 noirs et deux blancs, un jeune Danois  Albert Christophersen et un Belge Théodore Van Schendel, ingénieur de l’Université de Louvain, spécialiste de travaux d’ingénierie hydraulique chez les usine Cockerill. Van Schendel est donc le premier ingénieur belge qui fut déployé dans la grande œuvre du Kongo.

Nous savons comment le grand explorateur Stanley, après avoir traversé l’Afrique, de Zanzibar à Banana, et après avoir reconnu l’importance du fleuve Kongo, reçu à Bruxelles des mains de Léopold II le commandement de l’expédition « Comité d’étude du Haut Kongo ». Il fut encadré par deux hommes de première valeur : le colonel Strauch et son adjoint le jeune Lieutenant Albert Thijs.

Le plan d’action immédiat, fait par le Roi, est résumé en trois points. D’abord créer une station bien équipée, ensuite installer des steamers sur le haut fleuve, et finalement créer une une jonction entre la mer et le Haut-Kongo. Pour cela il faut construire un chemin de fer pour éviter les cataractes et ainsi rejoindre le Stanley Pool. En juin 1879 une petite flotte se rassemble à Banana : le ‘Royal’, un bateau de plaisance appartenant au Roiun petit cargo à vapeurnommé Belgique, un petit bateau à vapeur nommé l’En Avant, et l’Espérance, le petit cargo à vapeur qui arriva le premier à Vivi.

Pendant de nombreuses semaines cette flottille assura, en dépit d’énorme difficultés, la connexion entre Banana et Vivi pour y emmener le matériel nécessaire pour l’expédition cad 2000 paquets avec un poids total de 80 tonnes.

 Le 25 janvier 1880 Stanley décide d’organiser un banquet auquel tout son personnel est invité. Ainsi veut-t-il fêter d’une manière digne l’installation de la station. A ce moment-là il y a sur le plateau de Vivi 215 hommes : 12 Européens, 81 Zanzibariens en 122 Africains de la côte ouest. Pendant ce banquet Stanley lève un « toast » au grand roi Léopold II parla ensuite ces quelques mots : « Je n’ai pas de préférence pour quelle que soit la nationalité. Le devoir est notre loi, notre règle, notre guide. Que l’on soit Grecque, Turque, Portugais, Belge, Anglais ou Américain, c’est de moindre importance, à condition que l’on travaille selon les engagements pris. Nous avons ici une tâche à jouer, que je considère comme sacrée. Tant que nous ne les aurons pas accomplies, il n’y aura pas de place parmi nous pour les paresseux, les indisciplinés, les bigots, ou pour ceux qui, en un mot, abhorrent le travail. » 

À partir de ce jour, c’est à partir de ce plateau de Vivi que tous les efforts sont envoyés en Afrique centrale. Mais ce plateau n’est pas une base militaire. Cette station n’a pas été établie dans le but de conquérir. C’est le centre à partir duquel l’énergie est rayonnée pour promouvoir la paix et la civilisation.

 Deux ans plus tard, après des efforts surhumains, après avoir accompli un travail gigantesque avec des « remèdes pygmées » comme on disait, les machettes des ouvriers du « Comité d’étude du Haut Congo » ont débroussé un autre plateau sur les rives du Stanley Pool. C’est là que s’élève aujourd’hui Léopoldville, la belle capitale actuelle. Quelques jours plus tard, le 3 décembre 1881, le petit vapeur « En Avant » est lâché sur le « haut fleuve ». C’est le début d’une grande aventure dont on  connaît les résultats.

La construction et le développement de la station Vivi ont nécessité un effort considérable, dont Stanley lui-même a souligné la dureté dans ses « Cinq ans au Congo ». Stanley a fait passer cette éthique de travail, qui le caractérisait, à ses employés.

Stanley ne se contentera pas d’ériger sur le plateau de Vivi des casernes et des entrepôts en fer et en bois, nécessaires à son personnel et à ses fournitures, il créera également un jardin et un jardin de légumes. 5 000 caisses de terre sont hissées avant d’être étalées sur le sol aride. Stanley planta 6 manguier, des orangers et des citronniers, qu’il avait apportés de Zanzibar.   Bientôt, il eut un stock important et varié de légumes, dont les céréales et les plantes venaient d’Europe.  En juin 1884, Stanley retourna à Vivi, après avoir exploré davantage le haut Kongo, ainsi que ses affluents. Le 6 juin, il adressa un ordre du jour à tous ses agents : il espérait, disait-il, qu’ils continueraient à être conscients de la grande influence que leur travail continuerait à exercer sur ces régions.

Nous savons que ce message a été suivi et bien suivi.

Au moment où, en 1885, l’État indépendant du Congo était reconnu par les Puissances, au moment où, en juillet de la même année, cet État presque spontanément créé en Afrique était officiellement proclamé par Sir Francis de Winton, successeur de Stanley, à ce moment-là Vivi devint la première capitale de ce jeune État. L’année suivante, la capitale fut transférée à Boma, le principal centre commercial du Bas-Congo, et toutes les grandes maisons en bois de Vivi y furent acheminées. C’est ainsi que se termine le rôle de Vivi. Le 18 juin 1887, l’expédition chargée de l’étude pour la construction d’un chemin de fer vers Léopoldville débarque à Matadi. La grande et dure « Bataille du rail » allait s’amorcer, dans des conditions infernales. Il dura plus de 10 ans. Lorsque la première locomotive atteignit enfin le rivage du pôle Stanley, les vastes territoires du Congo furent immédiatement reliés aux océans ; le développement économique extraordinaire du Congo pourrait être amorcé. Mais tout cela n’avait été possible que grâce à la poussée initiale sur le petit plateau de Vivi.